Arbres & canicules

Tous le monde a en tête la canicule de 2003 dont les conséquences ont été dramatiques à tous les niveaux.

Les arbres transpirent aussi

En fait, les arbres ont un système de défense comme les humains : ils transpirent quand il fait chaud. Un arbre utilise ses racines pour pomper de l’eau dans le sol, et va ensuite transformer cette eau en vapeur, avec son feuillage. L’ombre plus cette vapeur d’eau va influencer notre atmosphère. Un bouleau peu transpirer l’équivalent de 75 litres d’eau par jour quand un chêne est en capacité de rejeter 1 000 litres quotidiennement.

Connaissez-vous la décurtation ?

Lors d’épisodes de très forte chaleurs, simples pics ou canicules, les arbres vont chercher à se protéger e, perdant leurs feuilles. L’arbre est en mesure d’envoyer des instruction aux brindilles et aux feuilles. Il va cesser de les alimenter en eau et ainsi sacrifier une partie de son stock de feuilles pour éviter de perdre trop d’eau, donc de limiter sa transpiration.

2003, 2006… 2018 ou ces jours derniers

Avec les pics de chaleurs de fin juillet et cette canicule de début août il faut s’attendre à voir de nouveau des arbres dépérirent, à avoir des chutes de feuilles prématurément cette années encore. Les professionnels de la forêt vont suivre de près afin d’identifier rapidement l’impact de ces épisodes de chaleurs plaçant en situation de stress hydrique de nombreuses essences.

C’est pourquoi, la filière bois toute entière est attentive et fait, depuis toujours, une sélection des grumes pour orienter en fonction des usages finaux cette belle matière première biomasse.