Les fonctions de la forêt

Les enfants posent aux parents de nombreuses questions pour comprendre le monde qui les entoure. Soyons de grands enfants et cherchons à mieux connaître les fonctions de la forêt ! Nous vous proposons d’en retenir 4 principales, en plus de l’utilité du bois. Effectivement, on peut voir chaque jour autour de nous des produits issus de la forêt : portes, fenêtres, sols en bois (le bois = une matière première)…. et puis il y a le bois transformé en meuble, crayons de couleurs et feuilles de papier.

La forêt : fonction de purification de l’air et de filtration de l’eau

Tous les êtres vivants sont redevables et dépendants de la forêt. La fonction vitale indispensable : convertir le dioxyde de carbone en oxygène.
L’eau de pluie qui s’infiltre dans le sol de la forêt est plus propre. La forêt nettoie l’eau car il n’y a pratiquement pas d’engrais ou de pesticides dans ses sols. Les particules de saleté restantes sont filtrées par les différentes couches minérales du sol et les eaux souterraines redeviennent consommables.

La forêt : un lieu de détente

Petits bois dans un parc, forêts domaniales ou privés, se promener sous les arbres offre un espace de détente pour les humains. On peut s’y balader, jouer (sous la surveillance d’un adulte bien sur), profiter de l’ombre pour y faire des pique-niques, apprendre tout en s’amusant…. La forêt apporte le calme, des sensations d’être intégré à la nature, stimule nos sens y compris le sens olfactif avec la découverte d’excellentes odeurs, sans oublier que l’été la forêt est rafraîchissante.

La forêt : refuge et garde-manger pour les animaux

La forêt est un habitat pour de nombreuses espèces animales : du petit hérisson, aux biches et cerfs, ou encore les sangliers. Les plantes, l’air et l’eau des forêt procure un biotope qui facilite la survie, le développement du végétal et de l’animal tout en suivant le rythme des saisons. L’humus des forêts de feuillus est propice à la pousse de végétaux, de champignons, et les insectes ou encore les larves pourront compléter le cycle alimentaire des animaux de la forêt.

La forêt : sa fonction protectrice

La forêt est utile aux humains, mais elle nous protège. Prenons l’exemple des forêts en montagne. Sur un terrain en pente, une forêt dense avec des arbres aux troncs solides fait barrage entre nous et différents risques naturels (éboulement, avalanche…). Les arbres freineront les roches qui se détachent et/ou amortiront les chutes de pierres. Pour autant, chaque jour, les nombreuses racines des arbres aident à maintenir la stabilité du sol.
La forêt permet aussi à de nombreuses espaces animales ou végétales de se développer ou de se réfugier.

Préférez les bois de France !

puy mory bois fnb

En début d’année on peut prendre de bonne résolution pour la vie personnelles, ainsiq ue pour la vie professionnelle.

Acheter des bois provenant de l’autre bout du monde est parfois nécessaire, en raisons de leurs caractéristiques techniques et esthétiques, mais c’est parfois oublier les usages possibles d’essences de bois cultivés sur nos territoires français.

La FNB a donc pris l’initiative de valoriser les acteurs de la filière bois qui proposent des bois d’origines française.

PMB, Puy Mory Bois est donc référencé sur la plateforme Préférez les Bois de France.

Vous y trouverez les détails de nos produits et services.

Passez un excellent mois de janvier !

La filière bois & France Relance

pmb bois limousin

Le programme France Relance et le plan France 2030 ont, dans les points communs, une volonté exprimé de soutenir la forêt et la filière bois.

En 2023 la France se dote d’un Observatoire de la Forêt métropolitaine et ultramarine (sous le pilotage de l’IGN), avec pour vocation de constituer une base de données et d’analyses les plus performantes possibles pour faciliter la gestion anticipée.

Le programme France Relance est doté d’un fonds de 88 M€, dont la majorité est destinée aux forêts privées, alors que le plan France 2030 consacre 100 à 150 M€ par an pour le renouvellement des forêts françaises.

Des appels à projets sont aussi lancés dans le plan France 2030 avec une dotation de 400 M€ destinés aux soutiens des initiatives pour la filières bois (produits bois de la construction, ou de l’énergie biomasse…).

Si certains parlent de transition alors que d’autres restent sur la tradition, les enjeux se retrouvent dans l’anticipation de la structure de la forêt dont disposera la France dans les décennies à venir !

Forêt et Apiculture

pmb miel
L’enjeu de la pollinisation

Avez-vous déjà pensé que les apiculteurs peuvent être à la recherche de forêt et d’essences de bois spécifiques ?

Effectivement, une majorité d’apiculteurs travaillent sur une logique de déplacement des ruchers, au gré des périodes de floraisons des plantes ciblées. On peut donc parler de “transhumance” afin d’obtenir, par exemple, du “miellée de châtaignier“. Pour autant, l’identification d’emplacement propices, c’est à dire disposant dans un rayon proche une diversité de ressources pour les abeilles, permet dans ce contexte, la sédentarité de certains ruchers.

C’est pourquoi, des partenariats entre les propriétaires forestiers et les apiculteurs existent depuis fort longtemps et qu’il serait, à l ‘avenir, intéressant pour le bien de tous, d’engager des démarches plus systématiques entre ces professions. Les abeilles jouant un rôle essentiel dans la pollinisation, si l’on conserve l’exemple du châtaignier, la forêt limousine historique peut alors compter sur une limitation de son dépérissement (face aux changements climatiques notamment) tout en autorisant une optimisation réciproque dans l’action locale des professionnels de la forêt, du miel sans oublier de l’agriculture en bordure de forêts !

NOTRE-DAME DE PARIS

Les 15 et 16 avril 2019, l’incendie de Notre-Dame de Paris provoque des dégâts irréversibles. Pour la reconstruction de nombreux acteurs de la filière bois se sont mobilisés.

Puy Mory Bois fait partie des 45 scieries de France qui ont répondu présentes afin de réaliser les sciages des 403 chênes sélectionnés par l’ONF dans différentes régions.

Voici l’extrait de l’article paru sur le site Le Bois International

Les chênes nécessaires à la reconstruction de la charpente de la flèche, du transept et des travées adjacentes de la cathédrale Notre-Dame de Paris avaient été récoltés de janvier à mars 2021, avant leur montée en sève. Parmi les bois transformés par les 45 scieries mobilisées en France, huit grumes dont les sciages serviront à la restitution du tabouret de la flèche avaient été sélectionnées pour leurs dimensions exceptionnelles.

Après la sélection et la récolte au printemps 2021 des chênes qui serviront à la reconstruction de la charpente de la flèche, du transept et des travées adjacentes de la cathédrale Notre-Dame de Paris, les opérations de sciage commencées en septembre dernier se poursuivent jusqu’en ce mois de janvier.

Ces arbres sont issus pour moitié des forêts publiques – domaniales et communales –, l’autre moitié provenant des forêts privées. Parmi ceux-ci, huit chênes de plus d’un mètre de diamètre et de plus de vingt mètres de grume utile d’une courbure spécifique sont nécessaires à la réalisation de pièces pour le tabouret de la flèche. Ils ont été sélectionnés le 5 mars dernier en forêt domaniale de Bercé. Leur sciage a débuté le 16 décembre à la scierie des Géants, à Craon, en Mayenne. « Ces huit chênes serviront à reconstruire le tabouret de la flèche et formeront les poutres sur lesquelles elle prendra appui », indique Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. « Je tiens à remercier très chaleureusementles 45 scieries qui se mobilisent partout en France pour assurer le sciage des 1000 chênes nécessaires à la restauration de la flèche, de ses travées adjacentes et du transept, ainsi que France bois forêt qui a coordonné, en lien étroit avec l’ONF cet extraordinaire élan de générosité. »

L’ONF a fourni 403 chênes de “haute qualité”

Jean-Michel Servant, président de France bois forêt, souligne quant à lui que « la filière forêt-bois s’est d’emblée mobilisée pour la reconstruction de Notre- Dame de Paris. Ensemble, propriétaires forestiers privés et publics se sont engagés à offrir les chênes séculaires de leurs forêts, nécessaires pour reconstituer la flèche et la charpente – la « forêt » – du monument.

Grâce aux gestionnaires, ONF, coopératives et experts forestiers, cet élan devient réalité. Les scieurs de chêne, experts de la transformation de cette matière noble et éternellement moderne, transforment les bois offerts en débits à destination des charpentiers ». L’ONF a pour sa part fourni 403 chênes de haute qualité issus des forêts domaniales et parmi eux les huit grumes aux dimensions exceptionnelles pour la reconstruction du tabouret de la flèche. « C’est une fierté pour l’ONF d’être au cœur de cette aventure fédératrice des savoir-faire de la filière forêt-bois », assure son directeur général Bertrand Munch.

Jacques Ducerf, président de la Fédération nationale du bois (FNB), souligne quant à lui que les scieurs français et son organisation professionnelle « sont fiers de contribuer à la renaissance de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La FNB a mobilisé 45 scieries volontaires pour offrir la transformation des 1 000 grumes nécessaires à la restitution de la flèche. Toutes sont en capacité de débiter des pièces exceptionnelles pouvant atteindre, pour certaines, 14 mètres, voire 22 mètres pour les plus remarquables.» Les bois transformés seront ensuite acheminés dans des centres de stockage pour être triés et poursuivre leur séchage. Au cours de l’année, ils seront transportés vers les ateliers des charpentiers attributaires des marchés de travaux où ils seront assemblés à blanc avant d’être montés sur le chantier, en 2023.

Arbres & canicules

PMB feuille

Tous le monde a en tête la canicule de 2003 dont les conséquences ont été dramatiques à tous les niveaux.

Les arbres transpirent aussi

En fait, les arbres ont un système de défense comme les humains : ils transpirent quand il fait chaud. Un arbre utilise ses racines pour pomper de l’eau dans le sol, et va ensuite transformer cette eau en vapeur, avec son feuillage. L’ombre plus cette vapeur d’eau va influencer notre atmosphère. Un bouleau peu transpirer l’équivalent de 75 litres d’eau par jour quand un chêne est en capacité de rejeter 1 000 litres quotidiennement.

Connaissez-vous la décurtation ?

Lors d’épisodes de très forte chaleurs, simples pics ou canicules, les arbres vont chercher à se protéger e, perdant leurs feuilles. L’arbre est en mesure d’envoyer des instruction aux brindilles et aux feuilles. Il va cesser de les alimenter en eau et ainsi sacrifier une partie de son stock de feuilles pour éviter de perdre trop d’eau, donc de limiter sa transpiration.

2003, 2006… 2018 ou ces jours derniers

Avec les pics de chaleurs de fin juillet et cette canicule de début août il faut s’attendre à voir de nouveau des arbres dépérirent, à avoir des chutes de feuilles prématurément cette années encore. Les professionnels de la forêt vont suivre de près afin d’identifier rapidement l’impact de ces épisodes de chaleurs plaçant en situation de stress hydrique de nombreuses essences.

C’est pourquoi, la filière bois toute entière est attentive et fait, depuis toujours, une sélection des grumes pour orienter en fonction des usages finaux cette belle matière première biomasse.

La forêt limousine

En limousin, 94% de la forêt est privée (gérée par des propriétaires indépendants), et se trouve composé pour ses deux tiers par des essences de feuillus.

Dans notre belle région, le taux de boisement est supérieur à la moyenne nationale et on peut dire, que la forêt limousin est l’un des poumons français (cf la photosynthèse…).

C’est pourquoi, les professionnels des filières bois-papier-forêt sont regroupés dans une fédération interprofessionnelle. Après avoir porté le nom de l’APIB, depuis 2013 cette fédération est devenue BoisLim.
Pour en savoir plus, ne pas hésiter à visiter son site internet.

Le bois c’est quoi ?

Le bois est un tissu végétal (le xylème) qui joue un double rôle chez les plantes vasculaires : conducteur de la sève brute et tissu de soutien qui donne leur résistance aux tiges. Il sert aussi parfois de tissu de réserve.  C’est un matériau apprécié pour ses propriétés mécaniques, pour son pouvoir calorifique et une matière première pour l’industrie chimique, que l’on tire principalement du tronc des arbres et des bambous.

Il a de nombreux usages dans le bâtiment et l’industrie et en tant que combustible. La norme NF B 50-003 (vocabulaire du bois) le définit comme « un ensemble de tissus résistants secondaires (de soutien, de conduction, et de mise en réserve) qui forment les troncs, branches et racines des plantes ligneuses. Issu du fonctionnement du cambium périphérique, il est situé entre celui-ci et la moelle ». 

Un bois est aussi un lieu planté d’arbres, généralement de petite superficie (par opposition à une forêt, qui désigne une grande étendue boisée).

Respectons la forêt !

Il faut respecter le travail des exploitants forestiers.

Respecter la forêt, c’est respecter le travail du sylviculteur et le patrimoine d’autrui. Par son travail, il entretient notre environnement, gère des espaces agréables pour les promenades, la randonnée, et pour le plaisir des yeux par les paysages.


Ne pas aussi oublier également que c’est l’exploitant forestier qui protège la forêt mais aussi contribue à la protection des habitations contre l’incendie. Toute la filière bois contribue à une bonne gestion des forêts françaises.

Promenons-nous, dans les bois…

Dessine-moi un arbre, une forêt !

L’arbre ne cache pas la forêt, bien au contraire, il en est l’un de ses habitants qui peut délimiter son orée.

Une forêt, ou un massif forestier, se définissent comme une étendue boisée, relativement dense, constituée d’un ou plusieurs peuplements d’arbres et d’espèces. On parle de forêt de feuillus, de résineux, qui ont un boisement de faible étendue (bois, boqueteau ou bosquet) et parfois de grande importance (massif forestier, forêt).

Cela nous donne l’occasion de vous parler de la forêt limousine. car au cours du 20ème siècle, la superficie de la forêt limousine s’est multipliée par trois pour atteindre 560.000 ha environ soit environ un tiers du territoire. Il est vrai qu’elle se développe plus dans les parties montagneuses du relief limousin, par une gestion de plantation de pin douglas notamment. Toutefois, il faut préciser que la réduction des surfaces de pâtures et de cultures abandonnées par l’agriculture contribue à ce développement. On considère que la forêt limousine est composée d’un tiers de résineux pour deux tiers de feuillus.

Par une proximité avec les exploitants forestiers de la région Limousin, Puy Mory Bois vous offre des solutions de services respectueux de la filière.