Journée internationale des forêts : 10 ans !

Journée Internationale de la Forêt

À l’occasion des 10 ans de la Journée internationale des forêts, l’association Teragir dévoile des trophées La Forêt s’invite à l’École lors d’une cérémonie le 21 mars 2024 en présence de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. L’opportunité de rappeler l’importance de sensibiliser les plus jeunes au rôle essentiel de l’écosystème forestier.


Créée par l’Organisation des Nations unies en 2012 et initiée il y a 10 ans en France par l’association Teragir, la Journée internationale des forêts constitue chaque année un rendez-vous majeur pour comprendre le rôle essentiel des forêts en faveur du développement durable. Du 16 au 24 mars 2024, près de 600 activités de célébration se déroulent partout en France : sorties guidées, rencontres avec des professionnels de la filière forêt-bois, activités santé et bien-être, projections, expositions, ateliers de land’art…


Sensibiliser les plus jeunes : un enjeu fondamental pour préserver les forêts françaises

Solution face au changement climatique, les forêts en sont également victimes. Des menaces de plus en plus importantes pèsent sur elle : incendies, attaques d’insectes ravageurs, sécheresses répétées, tempêtes. Face à ces constats, l’association Teragir agit pour l’éducation au développement durable. “Grâce à de la pédagogie par l’action, les élèves apprennent son écosystème ainsi que ses fonctions environnementales, économiques et sociales. Avec pour but de leur donner envie d’agir en faveur de la préservation des forêts et peut- être de susciter de futures vocations au service de la forêt ou du bois”, explique Mariana Lopes, responsable du programme Journée internationale des forêts développé par l’association Teragir. Depuis 2014, près de 300 000 élèves ont participé à un projet pédagogique en faveur des forêts avec Teragir et plus de 236 000 arbres ont été plantés, dont 10 000 arbres plantés durant cette année scolaire.

Plus de 200 projets menés avec les élèves en faveur des forêts en 2023/2024

Durant cette année scolaire, Teragir sensibilise près de 20 000 élèves de la maternelle au lycée à l’importance des forêts et de leur gestion durable avec La Forêt s’invite à l’École, volet pédagogique du programme de la Journée internationale des forêts. Comme chaque année, des trophées récompensent les projets les plus remarquables et les plus mobilisateurs de La Forêt s’invite à l’École. Parmi près de 220 projets, 15 projets sont nominés en France hexagonale et ultramarine. Par exemple, en participant à La Forêt s’invite à l’École, les élèves de 5ᵉ du collège Lucie et Raymond Aubrac à Châtelaudren-Plouagat (Côtes-d’Armor) prennent part à un projet plus global d’aménagement de leur établissement scolaire. L’objectif : favoriser la biodiversité au sein du collège, s’adapter aux effets du réchauffement climatique et améliorer le bien-être des élèves, grâce à la création d’une classe en extérieur avec des assises réalisées avec du bois local par les élèves. En Guyane, les lycéens et lycéennes ainsi que les élèves en BTS du lycée agricole de Matiti vont accueillir à l’occasion de la Journée internationale des forêts une cinquantaine de collégiens et de collégiennes et les inviter à participer à des ateliers pour partager leurs connaissances sur la multifonctionnalité des forêts.

À propos de la Journée internationale des forêts
La Journée internationale des forêts est un programme d’éducation au développement durable et à la forêt. Développé en France par l’association Teragir qui fête ses 40 ans, il est composé d’un volet grand public et d’un volet pédagogique auprès du public scolaire : La Forêt s’invite à l’École

CLIN… et la menuiserie marine !

À l’origine le Clin est un terme employé en menuiserie lors de la fabrication de bateau.

Il désigne la disposition de madriers qui, se joignant à recouvrement, forment le bordage d’une embarcation.

Cette technique d’assemblage est aussi utilisée dans la fabrication de toiture.

On réalise également des clins destinés à la pose de bardage (façades en bois).


Préférez les bois de France !

puy mory bois fnb

En début d’année on peut prendre de bonne résolution pour la vie personnelles, ainsiq ue pour la vie professionnelle.

Acheter des bois provenant de l’autre bout du monde est parfois nécessaire, en raisons de leurs caractéristiques techniques et esthétiques, mais c’est parfois oublier les usages possibles d’essences de bois cultivés sur nos territoires français.

La FNB a donc pris l’initiative de valoriser les acteurs de la filière bois qui proposent des bois d’origines française.

PMB, Puy Mory Bois est donc référencé sur la plateforme Préférez les Bois de France.

Vous y trouverez les détails de nos produits et services.

Passez un excellent mois de janvier !

Forêts et avalanches !

montagne neige foret

En limousin nous sommes loin des risques d’avalanche. Pour autant, nos confrères de la filière bois qui exploitent les forêts alpines par exemple jouent un rôle actif dans la diminution des risques d’avalanches. Les conditions d’une montagne avec des forêts entretenues et gérées durablement ont l’avantage de créer un effet de fixation du manteau neigeux. Cet effet limite, voir empêche, les départs d’avalanches. Voyons les caractéristiques propres à la forêt contrairement à une zone montagneuse non boisée.

brume montagne neige foret

1 – Répartition et Interception de la neige
Effectivement, vous le constatez facilement, lors de la chute de neige, une partie des précipitations se dépose sur la cime des arbres (houppiers). En restant en hauteur et constituant des surfaces peu épaisses, une petite partie de la neige stockée sur les arbres s’évapore en journée. Toutefois, la plus grande partie atteint les sols sous la forme de paquets de neige (effet de gravité ou dispersion par le vent) ou d’eau de fonte. On peut donc dire, que par rapport au terrain non boisé, le manteau neigeux de la forêt dispose d’une meilleure répartition.

2 – Régulation des températures
La forêt vit « et respire » ce qui permet de mieux tempérer une zone qu’en terrain non boisé. Dans une forêt composée d’essences à feuilles persistantes, le réchauffement du manteau neigeux pendant la journée et son refroidissement pendant la nuit sont plus faibles. Cet effet réduit les probabilités d’apparition de givre au sein du manteau neigeux. Or, c’est ce givre qui peut devenir la base de la formation de couches fragiles en terrain dégagé (cf classement de zones dangereuses avalanches en montage).

3 – Brise-vent
La capacité du vent à transporter la neige est moins importante dans un secteur avec peuplement forestier que sur terrain nu. Il faut toutefois nuancer, car la forêt protège la neige qui peut prendre place dans les trouées et l’accumulation peut y être plus importante que secteur nu.

4 – Effet d’ancrage des troncs
Il faut ternir compte de plusieurs contextes. En premier, les troncs étayent et stabilisent le manteau neigeux dans une certaine mesure. Mais lorsqu’au sol se trouvent des galettes racinaires renversées et/ou des troncs au sol, ils peuvent aussi consolider le manteau neigeux. Effectivement, dans des zones boisées touchées par des tempêtes, le constat a été fait qu’aucune avalanche ne s’était déclenchée aux endroits où les arbres abattus n’avaient pas été évacués.

La filière bois & France Relance

pmb bois limousin

Le programme France Relance et le plan France 2030 ont, dans les points communs, une volonté exprimé de soutenir la forêt et la filière bois.

En 2023 la France se dote d’un Observatoire de la Forêt métropolitaine et ultramarine (sous le pilotage de l’IGN), avec pour vocation de constituer une base de données et d’analyses les plus performantes possibles pour faciliter la gestion anticipée.

Le programme France Relance est doté d’un fonds de 88 M€, dont la majorité est destinée aux forêts privées, alors que le plan France 2030 consacre 100 à 150 M€ par an pour le renouvellement des forêts françaises.

Des appels à projets sont aussi lancés dans le plan France 2030 avec une dotation de 400 M€ destinés aux soutiens des initiatives pour la filières bois (produits bois de la construction, ou de l’énergie biomasse…).

Si certains parlent de transition alors que d’autres restent sur la tradition, les enjeux se retrouvent dans l’anticipation de la structure de la forêt dont disposera la France dans les décennies à venir !

Forêt et Apiculture

pmb miel
L’enjeu de la pollinisation

Avez-vous déjà pensé que les apiculteurs peuvent être à la recherche de forêt et d’essences de bois spécifiques ?

Effectivement, une majorité d’apiculteurs travaillent sur une logique de déplacement des ruchers, au gré des périodes de floraisons des plantes ciblées. On peut donc parler de « transhumance » afin d’obtenir, par exemple, du « miellée de châtaignier« . Pour autant, l’identification d’emplacement propices, c’est à dire disposant dans un rayon proche une diversité de ressources pour les abeilles, permet dans ce contexte, la sédentarité de certains ruchers.

C’est pourquoi, des partenariats entre les propriétaires forestiers et les apiculteurs existent depuis fort longtemps et qu’il serait, à l ‘avenir, intéressant pour le bien de tous, d’engager des démarches plus systématiques entre ces professions. Les abeilles jouant un rôle essentiel dans la pollinisation, si l’on conserve l’exemple du châtaignier, la forêt limousine historique peut alors compter sur une limitation de son dépérissement (face aux changements climatiques notamment) tout en autorisant une optimisation réciproque dans l’action locale des professionnels de la forêt, du miel sans oublier de l’agriculture en bordure de forêts !

Les fonctions de la forêt

Les enfants posent aux parents de nombreuses questions pour comprendre le monde qui les entoure. Soyons de grands enfants et cherchons à mieux connaître les fonctions de la forêt ! Nous vous proposons d’en retenir 4 principales, en plus de l’utilité du bois. Effectivement, on peut voir chaque jour autour de nous des produits issus de la forêt : portes, fenêtres, sols en bois (le bois = une matière première)…. et puis il y a le bois transformé en meuble, crayons de couleurs et feuilles de papier.

La forêt : fonction de purification de l’air et de filtration de l’eau

Tous les êtres vivants sont redevables et dépendants de la forêt. La fonction vitale indispensable : convertir le dioxyde de carbone en oxygène.
L’eau de pluie qui s’infiltre dans le sol de la forêt est plus propre. La forêt nettoie l’eau car il n’y a pratiquement pas d’engrais ou de pesticides dans ses sols. Les particules de saleté restantes sont filtrées par les différentes couches minérales du sol et les eaux souterraines redeviennent consommables.

La forêt : un lieu de détente

Petits bois dans un parc, forêts domaniales ou privés, se promener sous les arbres offre un espace de détente pour les humains. On peut s’y balader, jouer (sous la surveillance d’un adulte bien sur), profiter de l’ombre pour y faire des pique-niques, apprendre tout en s’amusant…. La forêt apporte le calme, des sensations d’être intégré à la nature, stimule nos sens y compris le sens olfactif avec la découverte d’excellentes odeurs, sans oublier que l’été la forêt est rafraîchissante.

La forêt : refuge et garde-manger pour les animaux

La forêt est un habitat pour de nombreuses espèces animales : du petit hérisson, aux biches et cerfs, ou encore les sangliers. Les plantes, l’air et l’eau des forêt procure un biotope qui facilite la survie, le développement du végétal et de l’animal tout en suivant le rythme des saisons. L’humus des forêts de feuillus est propice à la pousse de végétaux, de champignons, et les insectes ou encore les larves pourront compléter le cycle alimentaire des animaux de la forêt.

La forêt : sa fonction protectrice

La forêt est utile aux humains, mais elle nous protège. Prenons l’exemple des forêts en montagne. Sur un terrain en pente, une forêt dense avec des arbres aux troncs solides fait barrage entre nous et différents risques naturels (éboulement, avalanche…). Les arbres freineront les roches qui se détachent et/ou amortiront les chutes de pierres. Pour autant, chaque jour, les nombreuses racines des arbres aident à maintenir la stabilité du sol.
La forêt permet aussi à de nombreuses espaces animales ou végétales de se développer ou de se réfugier.

Ensemble pour la Journée Internationale des Forêts !

Journée Internationale de la Forêt

Comme chaque année depuis 2012, le 21 mars est l’occasion de célébrer la Journée internationale des forêts. En France, prenez part à une ou plusieurs des 500 activités de sensibilisation à l’écosystème forestier, du 19 au 27 mars 2022, sur tout le territoire et découvrez les projets pédagogiques nominés aux Trophées La Forêt s’invite à l’École.


Teragir l’association reconnue d’intérêt général qui coordonne la Journée internationale des forêts en France a impulsé une dynamique plus large : non pas une journée mais une semaine, non pas un événement mais des centaines d’activités et un volet pédagogique qui a lieu toute l’année !

Une riche programmation pour cette 9e saison
Après deux années marquées par la crise sanitaire, la saison 2022 est l’occasion pour de nombreux porteurs de projet de retrouver le grand public.
Du 19 au 27 mars, des activités de sensibilisation à l’écosystème forestier auront lieu partout en France métropolitaine et ultramarine.


Au programme, plus de 500 activités variées : des sorties et animations pour découvrir la riche biodiversité des forêts françaises, des rencontres pour comprendre la gestion durable des forêts et l’importance des forêts face aux changements climatiques, des parcours et activités santé & bien-être, des projections, des expositions, des ateliers land art et bien plus encore.

NOTRE-DAME DE PARIS

Les 15 et 16 avril 2019, l’incendie de Notre-Dame de Paris provoque des dégâts irréversibles. Pour la reconstruction de nombreux acteurs de la filière bois se sont mobilisés.

Puy Mory Bois fait partie des 45 scieries de France qui ont répondu présentes afin de réaliser les sciages des 403 chênes sélectionnés par l’ONF dans différentes régions.

Voici l’extrait de l’article paru sur le site Le Bois International

Les chênes nécessaires à la reconstruction de la charpente de la flèche, du transept et des travées adjacentes de la cathédrale Notre-Dame de Paris avaient été récoltés de janvier à mars 2021, avant leur montée en sève. Parmi les bois transformés par les 45 scieries mobilisées en France, huit grumes dont les sciages serviront à la restitution du tabouret de la flèche avaient été sélectionnées pour leurs dimensions exceptionnelles.

Après la sélection et la récolte au printemps 2021 des chênes qui serviront à la reconstruction de la charpente de la flèche, du transept et des travées adjacentes de la cathédrale Notre-Dame de Paris, les opérations de sciage commencées en septembre dernier se poursuivent jusqu’en ce mois de janvier.

Ces arbres sont issus pour moitié des forêts publiques – domaniales et communales –, l’autre moitié provenant des forêts privées. Parmi ceux-ci, huit chênes de plus d’un mètre de diamètre et de plus de vingt mètres de grume utile d’une courbure spécifique sont nécessaires à la réalisation de pièces pour le tabouret de la flèche. Ils ont été sélectionnés le 5 mars dernier en forêt domaniale de Bercé. Leur sciage a débuté le 16 décembre à la scierie des Géants, à Craon, en Mayenne. « Ces huit chênes serviront à reconstruire le tabouret de la flèche et formeront les poutres sur lesquelles elle prendra appui », indique Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. « Je tiens à remercier très chaleureusementles 45 scieries qui se mobilisent partout en France pour assurer le sciage des 1000 chênes nécessaires à la restauration de la flèche, de ses travées adjacentes et du transept, ainsi que France bois forêt qui a coordonné, en lien étroit avec l’ONF cet extraordinaire élan de générosité. »

L’ONF a fourni 403 chênes de « haute qualité »

Jean-Michel Servant, président de France bois forêt, souligne quant à lui que « la filière forêt-bois s’est d’emblée mobilisée pour la reconstruction de Notre- Dame de Paris. Ensemble, propriétaires forestiers privés et publics se sont engagés à offrir les chênes séculaires de leurs forêts, nécessaires pour reconstituer la flèche et la charpente – la « forêt » – du monument.

Grâce aux gestionnaires, ONF, coopératives et experts forestiers, cet élan devient réalité. Les scieurs de chêne, experts de la transformation de cette matière noble et éternellement moderne, transforment les bois offerts en débits à destination des charpentiers ». L’ONF a pour sa part fourni 403 chênes de haute qualité issus des forêts domaniales et parmi eux les huit grumes aux dimensions exceptionnelles pour la reconstruction du tabouret de la flèche. « C’est une fierté pour l’ONF d’être au cœur de cette aventure fédératrice des savoir-faire de la filière forêt-bois », assure son directeur général Bertrand Munch.

Jacques Ducerf, président de la Fédération nationale du bois (FNB), souligne quant à lui que les scieurs français et son organisation professionnelle « sont fiers de contribuer à la renaissance de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La FNB a mobilisé 45 scieries volontaires pour offrir la transformation des 1 000 grumes nécessaires à la restitution de la flèche. Toutes sont en capacité de débiter des pièces exceptionnelles pouvant atteindre, pour certaines, 14 mètres, voire 22 mètres pour les plus remarquables.» Les bois transformés seront ensuite acheminés dans des centres de stockage pour être triés et poursuivre leur séchage. Au cours de l’année, ils seront transportés vers les ateliers des charpentiers attributaires des marchés de travaux où ils seront assemblés à blanc avant d’être montés sur le chantier, en 2023.

Arbres & canicules

PMB feuille

Tous le monde a en tête la canicule de 2003 dont les conséquences ont été dramatiques à tous les niveaux.

Les arbres transpirent aussi

En fait, les arbres ont un système de défense comme les humains : ils transpirent quand il fait chaud. Un arbre utilise ses racines pour pomper de l’eau dans le sol, et va ensuite transformer cette eau en vapeur, avec son feuillage. L’ombre plus cette vapeur d’eau va influencer notre atmosphère. Un bouleau peu transpirer l’équivalent de 75 litres d’eau par jour quand un chêne est en capacité de rejeter 1 000 litres quotidiennement.

Connaissez-vous la décurtation ?

Lors d’épisodes de très forte chaleurs, simples pics ou canicules, les arbres vont chercher à se protéger e, perdant leurs feuilles. L’arbre est en mesure d’envoyer des instruction aux brindilles et aux feuilles. Il va cesser de les alimenter en eau et ainsi sacrifier une partie de son stock de feuilles pour éviter de perdre trop d’eau, donc de limiter sa transpiration.

2003, 2006… 2018 ou ces jours derniers

Avec les pics de chaleurs de fin juillet et cette canicule de début août il faut s’attendre à voir de nouveau des arbres dépérirent, à avoir des chutes de feuilles prématurément cette années encore. Les professionnels de la forêt vont suivre de près afin d’identifier rapidement l’impact de ces épisodes de chaleurs plaçant en situation de stress hydrique de nombreuses essences.

C’est pourquoi, la filière bois toute entière est attentive et fait, depuis toujours, une sélection des grumes pour orienter en fonction des usages finaux cette belle matière première biomasse.