Forêt et Apiculture

L’enjeu de la pollinisation

Avez-vous déjà pensé que les apiculteurs peuvent être à la recherche de forêt et d’essences de bois spécifiques ?

Effectivement, une majorité d’apiculteurs travaillent sur une logique de déplacement des ruchers, au gré des périodes de floraisons des plantes ciblées. On peut donc parler de « transhumance » afin d’obtenir, par exemple, du « miellée de châtaignier« . Pour autant, l’identification d’emplacement propices, c’est à dire disposant dans un rayon proche une diversité de ressources pour les abeilles, permet dans ce contexte, la sédentarité de certains ruchers.

C’est pourquoi, des partenariats entre les propriétaires forestiers et les apiculteurs existent depuis fort longtemps et qu’il serait, à l ‘avenir, intéressant pour le bien de tous, d’engager des démarches plus systématiques entre ces professions. Les abeilles jouant un rôle essentiel dans la pollinisation, si l’on conserve l’exemple du châtaignier, la forêt limousine historique peut alors compter sur une limitation de son dépérissement (face aux changements climatiques notamment) tout en autorisant une optimisation réciproque dans l’action locale des professionnels de la forêt, du miel sans oublier de l’agriculture en bordure de forêts !